Khalil, ancien étudiant de Rosemont et inspecteur en bâtiment à la Ville de Montréal

Khalil est diplômé du programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme et exerce le métier d’inspecteur en bâtiment à la Ville de Montréal. Le Collège de Rosemont l’a rencontré afin de discuter de son vécu collégial et de son expérience à la Ville de Montréal.

Khalil, tu es diplômé du programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme. Pourquoi as-tu décidé d’étudier à Rosemont ?  

Avant d’entamer la Techniques d’aménagement et d’urbanisme, j’étudiais en Sciences humaines dans un autre cégep. Toutefois, je n’avais pas d’objectif précis liés à cette branche et j’avais un intérêt plus marqué envers la construction. J’ai découvert le programme Technique d’aménagement et d’urbanisme et j’ai pris connaissance des perspectives d’avenir. Le taux de placement était excellent. Je me suis dit qu’il s’agissait d’une bonne occasion à saisir! 

Comment décrirais-tu les cours et les enseignants qui ont marqué ton passage à Rosemont ?  

Les enseignants sont très proches des étudiants : ils restent disponibles en tout temps et favorisent de bons échanges avec eux. Ils sont aussi maitres de leur art : ils offrent des cours qui s’appliquent de manière concrète et réelle au métier d’inspecteur en bâtiment. J’ai d’ailleurs adoré le cours sur la règlementation municipale. J’utilise les notions apprises dans ce cours tous les jours!  

Je suis aussi toujours en contact avec les étudiants de mon programme. Certains d’entre eux sont même devenus des collègues à la Ville de Montréal. Il nous arrive même de nous entraider au sujet de l’inspection et de la règlementation d’autres arrondissements.  

Pourquoi as-tu choisi la Ville de Montréal après ton parcours au Collège? 

Dans ma cohorte, il y avait un étudiant très fan de la Ville de Montréal et il m’avait vendu les perspectives d’emplois. Cela a été une transition facile. Montréal est l’une des villes les plus denses au Québec, ce qui implique beaucoup de permis de construction et de transformation. C’est surtout cette branche d’aménagement et d’urbanisme qui m’intéressait. Aussi, on est toujours très occupés et on ne s’ennuie jamais. En plus, les avantages et salaires sont très compétitifs et, étant donné qu’ils sont affichés dans l’offre d’emploi, on sait à quoi s’attendre. On a aussi plein d’avantages comme les voitures électriques fournies par l’employeur, l’uniforme, les assurances; on peut être fiers de travailler pour la Ville de Montréal! 

Quelle a été ta plus grande surprise lorsque tu t’es joint à la Ville? 

En fait, il y a eu très peu de surprises parce que j’ai été bien préparé lors des deux emplois étudiants d’été que j’ai occupés. Par contre, ce qui m’a surpris lors de mon premier emploi étudiant, c’est qu’on touche à beaucoup de choses. Les journées sont remplies d’action!  

À quoi ressemble une journée à la Ville de Montréal? 

On peut commencer avec des inspections sur le terrain et des tâches cléricales. Cela peut se poursuivre en consultant des règlements et en effectuant la gestion des plaintes et des permis. On doit parfois rédiger des avis, donner des amendes, aller à la cour municipale.  

On prend notre liste de permis le matin, on commence par regarder où sont les travaux. Si on constate la présence de travaux survenus de nulle part, on évalue les besoins, périmètres, barrières, avis et on explique le tout au propriétaire des travaux. Certaines journées peuvent être planifiées et on doit modifier notre horaire en fonction des urgences qui surviennent. Les journées sont parfoiremplies de surprises! 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton emploi? 

J’aime aider les citoyens. Surtout le volet salubrité des immeubles locatifs. Je sens que j’aide le citoyen en traitant cette demande.  

Quelle profession te vois-tu exercer dans 5 ans? 

Probablement la même. Cela prend plusieurs années avant d’être un excellent inspecteur en bâtiment 

Quel conseil donnerais-tu à un jeune étudiant qui aimerait s’orienter vers une carrière à la Ville de Montréal? 

Le premier stage m’a fait réaliser que c’était le métier que je souhaitais faire. Essaie de faire ton premier stage dès le premier été de tes études, car c’est là qu’on comprend vraiment le marché du travail et la réalité de la profession. 

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