Une transformation du rôle du technicien en TRGD 

Après avoir expliqué le début de son parcours comme technicienne en recherche au Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Ile-de-Montréal, à la Direction régionale de santé publique de Montréal, Maude Couture dévoile la manière dont son rôle s’est transformé depuis le début de la pandémie.  

Selon elle, lorsqu’un gestionnaire découvre l’étendue ce que peut faire un technicien en recherche, il ne peut plus se passer de lui ! Quotidiennement, Maude travaille avec des professionnels qui ont différentes expertises. À chacun ses forces ! Et un des principaux atouts du technicien en recherche, c’est qu’il touche à tout : régulièrement, Maude soutient ses collègues, agents de programmation, de planification et de recherche, dans leurs processus de collectes, elle les aide pour la présentation des données et elle donne même son avis concernant l’analyse 

Les techniciens en recherche sont des personnes curieuses et ouvertes à l’autoformation. Maude a récemment appris à utiliser la technologie de Power BI pour valoriser les données et les présenter dans un cadre dynamiquede manière efficace. 

Avec la pandémie survient une nouvelle réalité ! 

Comme Maude travaille à la Santé publique régionale de Montréal, la pandémie a transformé son quotidien : elle a notamment été affectée à l’analyse des données de vigie liées à la COVID-19. « Tous les jours, on fait l’analyse descriptive du nombre de décès, d’hospitalisation, de soins intensifs, etc.  C’est vraiment tout un défi de sortir tout ça pour le publier ensuite sur le web avec l’équipe des communications (…) Les publications sont maintenant axées sur la période de la pandémie ou de l’isolement ou du confinement de la population. Par exemple, on peut se pencher sur des sujets tels que l’activité physique durant le confinement, la consommation d’alcool ou de cannabis durant le confinement. Il faut que ça sorte vite, parce qu’on veut que ce soit pertinent maintenant pour les intervenants. C’est un peu stressant, ça va vite! Là, je porte trois chapeaux différents.  J’ai mon chapeau de surveillance normale, mon chapeau de vigie et celui des enquêtes épidémiologiques, » précise la technicienne en recherche. 

Chaque semaine, son quotidien est teinté par l’actualité. Si le nombre de décès est à la hausse, elle doit ajuster ses recherches afin de démontrer d’où proviennent ces décès. 

« Je me sens vraiment utile et je vois bien l’utilité de ce qu’on fait », ajoute Maude

Les impacts du travail des équipes sont concrets : chaque donnée peut guider les actions de la Santé publique. 

Le marché de l’emploi  

Selon Maude, le contexte actuel peut avoir un impact positif sur l’embauche de techniciens en recherche et en gestion de données« En santé, on est en demande ! Pour identifier les éclosions en milieu de travail, on a recours aux bases de données et c’est assez technique. Il y a énormément de collectes de données à faire aussi. Qu’est-ce qui influence le port du masque ? Qu’est-ce qui fait que dans un arrondissement, il y a plus de cas ? Ce ne sont que des exemples », démontre-t-elle. 

Des étudiants du programme Techniques de recherche et de gestion de données ont réalisé un stage d’été dans le domaine de la santé. 

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