L’expérience philosophique au Québec

Journée d’étude à l’intention des professeures et professeurs de philosophie du réseau collégial et du public intéressé

Le samedi 3 juin
De 9h à 19h30
Au Carrefour (local F-390) du Collège de Rosemont (6400, 16e Avenue, Montréal)

 

Organisateurs:

Ludovic Chevalier (Collège de Rosemont)
Yvan Lamonde (Université Mc Gill)
Martin Provencher (Collège de Rosemont)

Oeuvre en entête: Michèle Lavoie

Les professeures et professeurs de philosophie du réseau collégial ainsi que toutes les personnes intéressées par cette discipline sont invités à cette journée d’étude qui portera sur les étapes franchies et à franchir en rapport avec l’affirmation d’une philosophie québécoise et sa contribution à la philosophie universelle.

  • Conférences et tables rondes
  • Lancement de deux livres

Prière de confirmer votre inscription avant le 25 mai pour faciliter l’organisation matérielle
de la journée. 

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Cette journée d’étude contribue aux activités de l’axe «Mobilisation des connaissances» du projet de recherche CRSH Savoir «Analyse de textes philosophiques québécois assistée par ordinateur», dirigé par Jean-Guy Meunier du Laboratoire d’analyse cognitive de l’information (LANCI) de l’Université du Québec à Montréal.


Accueil

Dès 8h30

Mots de bienvenue
9h à 9h20

Par Caroline Roy, directrice générale du Collège de Rosemont, Renaud Bellemare, directeur adjoint des Études, Jean-Guy Meunier, professeur associé au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal et directeur du projet de recherche CRSH Savoir, et Ludovic Chevalier, professeur de philosophie au Collège de Rosemont et responsable de l’axe «Mobilisation des connaissances»


Visions de la philosophie québécoise

Président de séance: Martin Provencher, professeur de philosophie au Collège de Rosemont

Conférence et discussion
9h20 à 10h10

Cinquante ans de philosophie québécoise

» Par Yvan Lamonde, professeur émérite d’histoire et de littérature québécoise à l’Université McGill

Mon propos sera de faire voir le développement de l’idée et de la réalité de la philosophie québécoise depuis le début des années 1960. Lenteur du développement n’est pas indifférence. La réédition de L’Inquiétude humaine, de Jacques Lavigne, fait mieux accepter le temps et l’histoire dans les démarches philosophiques ici.

D’autres publications, dont celle de Pierre-Alexandre Fradet, Le désir du réel dans la philosophie québécoise (2022), montrent les façons différentes par lesquelles la philosophie québécoise se profile.

Conférence et discussion
10h20 à 11h10

Les complexes de la philosophie québécoise: comment s’efforcer de les perdre tout en en tirant des leçons?

» Par Pierre-Alexandre Fradet, docteur en philosophie en cotutelle à l’École normale supérieure de Lyon et à l’Université Laval, et professeur de philosophie au Cégep de Saint-Laurent

Quiconque se penche sur la philosophie québécoise fait tôt ou tard l’expérience d’au moins deux complexes bien distincts, mais qui s’alimentent et se renforcent mutuellement. Le premier de ces complexes apparait lorsque l’on ignore à peu près tout de la philosophie québécoise. Pour être plus exact, ce complexe implique de douter de l’existence même de cette philosophie. Qui sont ses représentants? Existe-t-elle vraiment? Si l’on se fie au nombre d’occurrences de l’expression «philosophie québécoise» dans les médias traditionnels, on a quelques raisons de douter de son existence, bien que les exemples pleuvent – aujourd’hui comme hier – de philosophes québécois. Le second complexe se développe lorsqu’on prend acte de l’existence de la philosophie québécoise, mais qu’on reste tenté de croire qu’elle n’est qu’une pâle copie de ce qui se fait ailleurs. Autrement dit, ce complexe s’exprime quand on incline à croire que la philosophie québécoise manque de profondeur, d’originalité, de singularité, ou encore quand on considère qu’elle ne fait guère partie de la grande Histoire. Comment parvenir à battre en brèche ces deux complexes tout en en tirant des leçons? Telle est la question que j’aimerais examiner ici, à la lumière de mon récent livre Le désir du réel dans la philosophie québécoise.

Conférence et discussion
11h20 à 12h30

Les cégeps et la philosophie: une expérience unique

» Par Jean-Claude Simard, chercheur associé au Laboratoire d’analyse cognitive de l’information (LANCI) de l’Université du Québec à Montréal

L’histoire de la philosophie au Québec a été profondément marquée par son enseignement dans les cégeps. On peut aborder cet enseignement de divers points de vue «internes»: défis posés, arrimage avec l’ordre secondaire, interprétation du devis provincial, habiletés intellectuelles privilégiées, propositions d’innovation pédagogique, expérimentations, choix de matériel pertinent, ainsi de suite. Je voudrais proposer ici une perspective différente et analyser l’enseignement collégial de notre discipline selon trois optiques complémentaires, que l’on peut qualifier d’«externes»: sociologique d’abord, historique ensuite, et enfin, philosophique au sens large.


Diner sur place
12h30 à 13h30

Contribution suggérée: 5 $ à 10 $


Expériences en milieu collégial

Table ronde
Président de séance: Yvan Lamonde, professeur émérite d’histoire et de littérature québécoise à l’Université McGill
13h30 à 17h

Rompre l’isolement: promouvoir la philosophie québécoise dans l’enseignement au cégep

» Par Dominic Fontaine-Lasnier, professeur de philosophie au Cégep de Drummondville

L’enseignement de la philosophie au cégep est encadré par des devis ministériels, mais les enseignants demeurent libres d’interpréter ces devis et d’y répondre en fonction de leurs affinités intellectuelles, des intérêts de leurs élèves ou des thèmes d’actualité. Bien souvent, les enseignants auront tendance à construire leurs cours collégiaux en adaptant une partie de leur formation universitaire. Ils seront aidés dans cette tâche par des manuels scolaires clarifiant la forme des contenus et proposant des exercices appropriés. Or, ni la formation universitaire en général, ni aucun de ces manuels scolaires n’insistent sur la philosophie québécoise. Tout se passe en fait, sans vouloir revenir à Marx, comme si l’infrastructure de l’enseignement de la philosophie dans les cégeps décourageait l’enseignement des philosophes québécois. Les efforts pour transmettre notre tradition philosophique à la jeune génération relèvent encore trop d’initiatives personnelles, de démarches non concertées. Il est temps de rompre cet isolement.

Le nom propre

» Par Sébastien Mussi, professeur de philosophie au Collège de Maisonneuve

L’auteur propose, à partir d’une expérience récente, une réflexion sur (l’absence de) la philosophie québécoise, en particulier au sein des institutions, sur le refus manifeste de son existence et sur le manque d’intérêt qu’un tel projet, enseigner « la philosophie québécoise », suscite, alors qu’augmente par ailleurs l’intérêt pour les philosophies chinoise, arabe ou autochtone et que les philosophies anglaise, américaine, française ou allemande vont de soi.

Philosophie au collégial: pourquoi est-il important de philosopher dans sa langue et à partir du contexte québécois?

» Par Marianne Di Croce, professeure de philosophie au Cégep de Saint-Jérôme

L’enseignement de la philosophie au collégial présente plusieurs défis: vulgariser des idées et des concepts complexes, actualiser la pensée des philosophes étudiés (faire le lien entre le passé et le présent), montrer la pertinence de la philosophie pour réfléchir sur le monde qui nous entoure, etc. L’une des choses qui peut faciliter cette tâche, c’est d’avoir accès à des textes philosophiques (mais aussi à du contenu audio et vidéo) québécois. Pour l’occasion, j’aimerais aborder l’importance pour les jeunes du collégial de pouvoir faire de la philosophie à l’aide de matériel pédagogique philosophique qui “parle” leur langue (le français québécois) et qui développe une réflexion à partir de “leur monde” (la société québécoise).

La pensée enracinée: penser le «socialisme d’ici»

» Par Éric Martin, professeur de philosophie au Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu

Fernand Dumont déplorait une fâcheuse habitude à emprunter «les habits des autres», c’est-à-dire à vouloir plaquer des théories américaines ou européennes sur le devenir du Québec; comment ne pas lui donner raison devant les «guerres culturelles» qui obscurcissent aujourd’hui l’espace public? Dumont voulait plutôt penser un «socialisme d’ici» qui soit adapté aux contours de la société concrète qu’est le Québec.

Après 20 ans de militantisme et 10 ans d’enseignement de la philosophie au collégial, Eric Martin témoignera d’un parcours théorique et pratique pour faire vivre la dialectique entre la question sociale et la question nationale, aussi bien dans la pratique militante, dans le monde académique, où la rencontre avec la pensée enracinée de Michel Freitag a été des plus marquantes, et à travers l’ouvrage Un pays en commun sur la tradition socialiste-indépendantiste. L’objectif de ce témoignage étant de démontrer non seulement la pertinence, mais aussi l’urgence, d’une tâche philosophique: repenser aujourd’hui ce que Marcel Rioux appelait le «socialisme autogestionnaire» contre la domination de l’impérialisme économique et technologique du capitalisme globalisé.

Une utilisation des textes de Thomas de Koninck dans le troisième cours de philosophie

» Par Dave Savard, professeur de philosophie au Cégep de Baie-Comeau

Cette présentation abordera quelques aspects de la philosophie de Thomas De Koninck puisqu’il se fait remarquer d’un public plus large de nos jours. Elle portera donc sur les grandes lignes de sa philosophie et de son parcours. Particulièrement en ce qui concerne le défi éthique dans l’éducation au Québec.


Lancement des livres de Jacques Lavigne et Pierre-Alexandre Fradet

17h30 à 19h30

Cocktail de clôture et lancement

Lancement du livre L’inquiétude humaine, de Jacques Lavigne, réédité aux Presses de l’Université de Montréal par Georges Leroux au printemps 2023, ainsi que du livre de Pierre-Alexandre Fradet, Le désir du réel dans la philosophie québécoise, publié en 2022 dans la collection « Territoires philosophiques » chez Nota Bene

Table ronde
18h à 19h30

Président de séance: Ludovic Chevalier, professeur de philosophie au Collège de Rosemont

Présentation du livre de Jacques Lavigne

» Par Georges Leroux, professeur émérite de philosophie à l’Université du Québec à Montréal

Dans cette brève présentation, M. Leroux précisera les éléments de contexte qui ont conduit à la réédition du livre de Jacques Lavigne et proposera quelques pistes pour la recherche autour de son œuvre.

 

 

Commentaires sur la réédition Lavigne

Documenter le parcours de Jacques Lavigne

» Par Gilles Dubé, sociologue indépendant, et Yvan Lamonde, professeur émérite d’histoire et de littérature québécoise à l’Université McGill

 

 

 

Présentation du livre Le désir du réel dans la philosophie québécoise
Les « airs de famille » du réalisme québécois

» Par Pierre-Alexandre Fradet, docteur en philosophie en cotutelle à l’École normale supérieure de Lyon et à l’Université Laval, et professeur de philosophie au Cégep de Saint-Laurent

Charles De Koninck, Thomas De Koninck, Jacques Lavigne, Charles Taylor et Jean Grondin: en faisant ressortir des points d’accord et des points de désaccord entre ces philosophes québécois et les réalistes spéculatifs, M. Fradet s’est proposé, dans son récent ouvrage, de jouer sur deux plans à la fois. D’une part, il a voulu montrer que des auteurs d’ici devancent les réalistes spéculatifs par leur affirmation de la possibilité d’un certain accès au réel en soi, ce qui révèle le caractère novateur, singulier et préfigurateur du corpus québécois. D’autre part, il a souhaité maintenir la spécificité de chacun d’entre eux afin de mettre en relief leur fécondité et leurs limites propres. Cette présentation sera l’occasion de donner un aperçu de ces deux angles d’analyse. Pour ce faire, il tâchera de tirer au clair ce qui lui semble être les «airs de famille» du réalisme québécois.

Remarques finales

» Par Jean-Claude Simard, chercheur associé au Laboratoire d’analyse cognitive de l’information (LANCI) de l’Université du Québec à Montréal, et Jean-Guy Meunier, professeur associé au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal et directeur du projet de recherche Savoir soutenu par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) Savoir.

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Nos conférenciers et notre conférencière

Marianne DI CROCE (Cégep de Saint-Jérôme)

Marianne Di Croce est professeure de philosophie au Cégep de Saint-Jérôme depuis plus de 15 ans et chargée de cours au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal pour le cours d’enseignement de la philosophie au collégial. Elle poursuit également son doctorat à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses travaux portent plus spécifiquement sur la pensée politique de la philosophe Hannah Arendt, mais elle s’intéresse plus largement à tout ce qui touche la démocratie, l’action dans l’espace public et la liberté politique. L’éducation fait également partie des sujets sur lesquels elle réfléchit activement. À titre de chercheuse associée à l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), elle s’intéresse plus particulièrement au rôle de l’éducation dans la société, de même qu’au phénomène de la marchandisation de l’éducation.

Gilles DUBÉ (sociologue indépendant)

Sociologue (M. Sc.) et gestionnaire d’équipes de recherche durant 35 ans, Gilles Dubé a œuvré dans le secteur privé et au sein de différents ministères et organismes publics québécois dans les domaines de l’éducation, la main-d’œuvre, la santé et sécurité du travail, l’innovation technologique et la protection sociale. Actuellement, il rédige la biographie du montréalais Gaston Maillet (1873-1921), franc-maçon, libéral radical, propriétaire de journaux, journaliste et collectionneur d’art.

Gendre de Jacques Lavigne, son intervention au lancement de L’inquiétude humaine lors de la clôture de la journée a pour titre : «Documenter le parcours de Jacques Lavigne». Depuis plusieurs mois, il retrace la documentation pertinente pour créer un fonds d’archives «Jacques Lavigne et Françoise Maillet», éditer les écrits mineurs du philosophe et faire une analyse de son parcours intellectuel et professionnel.

Dominic FONTAINE-LASNIER (Cégep de Drummondville)

Dominic Fontaine-Lasnier enseigne la philosophie au Cégep de Drummondville depuis plus de 20 ans. Titulaire d’un baccalauréat (UdS) et d’une maitrise (UL) dans ce domaine, il a publié différents textes dans des revues et des livres. Son intérêt pour notre patrimoine intellectuel l’a amené à intégrer des textes de penseurs québécois dans ses cours. Il prépare en ce moment un essai sur la vie et l’œuvre du philosophe François Hertel.

 

Pierre-Alexandre FRADET (Cégep de Saint-Laurent)

Docteur en philosophie en cotutelle à l’École normale supérieure de Lyon et à l’Université Laval, Pierre-Alexandre Fradet a mené des recherches postdoctorales sur la philosophie québécoise à l’Université de Montréal. Il a publié plusieurs livres, dont Philosopher à travers le cinéma québécois (Hermann), Derrida-Bergson. Sur l’immédiateté (Hermann), Une vie sans bon sens. Regard philosophique sur Pierre Perrault (Nota Bene, avec Olivier Ducharme) et Le désir du réel dans la philosophie québécoise (Nota Bene). Il a codirigé deux dossiers de revue: l’un sur le cinéma québécois et la philosophie pour Nouvelles Vues (avec Sylvano Santini), l’autre sur le réalisme spéculatif pour Spirale (avec Tristan Garcia). Lauréat de l’un des Grands prix du journalisme indépendant, il enseigne avec passion au Cégep de Saint-Laurent.

Yvan LAMONDE (Université McGill)

Yvan Lamonde est philosophe et historien de formation. Il a enseigné la littérature et l’histoire du Québec au Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill où il fut titulaire de la Chaire James McGill d’histoire comparée du Québec. Il a été lauréat du Prix du Gouverneur général du Canada pour sa biographie de Louis-Antoine Dessaulles et récipiendaire de la bourse de recherche Killam.

Pionnier de l’histoire intellectuelle et culturelle au Québec et au Canada, il a publié des bibliographies et des bilans sur l’évolution de ce domaine historiographique.

Soucieux de l’accessibilité aux sources, il a également publié d’importantes anthologies (sur la pensée politique au Québec, sur Cité libre) et édité les écrits de Papineau, de Louis-Antoine Dessaulles, d’Étienne Parent.

Son essai Histoire sociale des idées au Québec (1760-1896): Vol. I a obtenu le Prix Raymond-Klibansky de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales, pour le meilleur ouvrage de langue française en sciences humaines (2000-2001). Auteur d’une cinquantaine de volumes et de plus de 200 d’articles scientifiques, il a fait paraitre le tome II de son Histoire sociale des idées au Québec (1896-1929) et la suite sous le titre La modernité au Québec I: 1929-1939; II: 1939-1965.

Yvan Lamonde est membre de l’Académie des lettres du Québec, de l’Académie des arts, des lettres et des sciences du Canada et membre honoraire de la Société des Dix.

Georges LEROUX (UQÀM)

Professeur émérite au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal, où il a enseigné la philosophie grecque et la philologie de 1969 à 2006, Georges Leroux est connu comme helléniste et traducteur de Platon (La République, Flammarion, 2002, nombreuses rééditions), Plotin, Marc Aurèle et Épictète. Il est l’auteur de plus de soixante études savantes sur l’Antiquité grecque, principalement tardive.

Il a également publié plusieurs essais en esthétique, notamment en musique.

Au cours des dernières années, il s’est intéressé à plusieurs dossiers de philosophie publique, en particulier dans le domaine de la laïcité scolaire, du pluralisme et de la politique de l’accueil (Différence et liberté. Enjeux actuels de l’éducation au pluralisme, Boréal, 2016; Hospitalité et substitution. Derrida, Levinas, Massignon, Presses de l’Université de Montréal, 2020).

Il est membre de l’Académie des lettres du Québec et de la Société royale du Canada.

Éric MARTIN (Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu)

Éric Martin est docteur en pensée politique de l’Université d’Ottawa. Il est professeur au Département de philosophie du Cégep St-Jean-sur-Richelieu et a aussi enseigné à l’Université d’Ottawa et à l’Université du Québec à Montréal. Sa thèse de doctorat, déposée en 2013, porte sur le problème de la médiation institutionnelle dans la théorie critique, à partir, notamment, de Hegel, Marx et Michel Freitag. Il a notamment participé aux ouvrages suivants: Université Inc. (LUX), Les racines de la liberté (Nota Bene), La tyrannie de la valeur (Écosociété), Un pays en commun (Écosociété), Bienvenue dans la machine (Écosociété).

Il a connu une implication active dans le mouvement étudiant, notamment dans les grèves de 2005 et de 2012. De 2004 à 2007, il a également été responsable des communications à l’Union des forces progressistes (UFP), puis à Québec solidaire, où il a aussi été membre du premier comité de coordination nationale (CCN). Il est l’un des co-rédacteurs du « Manifeste pour un Québec solidaire » et du « Manifeste québécois pour la démondialisation ». Après 2005, il a fait partie de l’équipe qui reprend les rênes de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), où il est toujours chercheur-associé, et où il a publié plusieurs études sur les transformations néolibérales en éducation.
Il a été trésorier puis président de la Nouvelle alliance pour la philosophie au collège (NAPAC), une association dédiée à la défense et à la promotion de la philosophie et de la formation générale. Il est co-coordonnateur du Collectif Société, qui regroupe les membres de L’École de Montréal en sociologie, fondée par le regretté Michel Freitag. Il est régulièrement conférencier sur des thématiques autour de la critique du capitalisme, de la critique de la technique, du néolibéralisme éducatif, ou, plus récemment, sur l’écologie sociale et le municipalisme libertaire de Murray Bookchin.

Jean-Guy MEUNIER (UQÀM)

Jean-Guy Meunier est professeur associé au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), au programme doctoral d’informatique cognitive et au programme doctoral de sémiologie. Il est aujourd’hui co-directeur du Laboratoire d’analyse cognitive de l’information (LANCI). Jean-Guy Meunier est également membre de l’Institut des sciences cognitives de l’UQÀM et du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques.

M. Meunier a publié un très grand nombre d’articles et, récemment, un ouvrage chez Bloomsburry : Computational Semiotics (2021).

Spécialiste de la philosophie du langage et de l’esprit, M. Meunier est reconnu comme un pionnier de la recherche dans le domaine des humanités numériques et de l’analyse de texte assistée par ordinateur. Il est membre titulaire de l’Académie internationale d’épistémologie des sciences depuis 2007 et a été nommé en 2011 à la prestigieuse Académie internationale de philosophie des sciences.

Sébastien MUSSI (Collège de Maisonneuve)

Sébastien Mussi est professeur de philosophie au cégep. Il est l’auteur de Dans la classe (Liber, 2012), Le nous absent (Liber, 2018) et a co-écrit avec Éric Martin Bienvenue dans la machine (Écosociété, 2023). Il a dirigé La liquidation programmée de la culture (Liber, 2016). Il a aussi produit, avec l’illustrateur Stephan Beriser, le roman graphique Amonjak (amonjak.com, 2014).

 

 

 

Dave SAVARD (Cégep de Baie-Comeau)

https://www.linkedin.com/in/dave-savard-16b48ba3

Notice à venir

 

 

 

Jean-Claude SIMARD (LANCI, UQÀM)

Jean-Claude Simard est chercheur associé au LANCI, le Laboratoire d’analyse cognitive de l’information de l’UQAM. Professeur de philosophie retraité du Collège de Rimouski, il est spécialiste de la philosophie québécoise, mais aussi de l’histoire des sciences et des techniques. Il tient d’ailleurs une chronique de culture scientifique, «La science en culture», pour le magazine électronique de l’Acfas.

Auteur d’essais sur la philosophie dans les collèges et sur la philosophie québécoise, il a en outre contribué à une quinzaine d’ouvrages collectifs. En son honneur, la Société de philosophie du Québec a créé, en 2013, un Prix Jean-Claude Simard, qui est remis annuellement à un.e enseignant.e collégial.e de philosophie pour souligner une contribution exceptionnelle dans les domaines conjugués de l’enseignement, de la recherche et de l’implication sociopolitique.


Cette journée est réalisée en collaboration avec:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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