Le Cégep vu par… Annie

Annie est étudiante en Audioprothèse. Le Cégep de Rosemont l’a invitée à témoigner de son expérience collégiale.

 

Cheminement scolaire

Quels étaient tes intérêts professionnels avant de t’inscrire au cégep?

Je suis enseignante d’anglais langue seconde. J’ai toujours aimé la relation d’enseignement, d’instruction, mais c’est vraiment en enseignant que j’ai réalisé que j’ai une préférence réelle pour la relation d’aide individuelle. Donc, par du bouche-à-oreille j’ai entendu parler du programme au Cégep de Rosemont, puis je me suis inscrite. C’est vraiment un bon « fit ».

Pourquoi as-tu choisi d’étudier au Cégep de Rosemont ?

Je viens de la Rive-Nord, mais j’habite Montréal depuis cinq ans donc c’était une bonne façon pour moi de rester sur l’île de Montréal, de rester avec mes proches, mon copain, ma famille, puis ne pas trop m’exiler.

Les laboratoires ici sont vraiment à la fine pointe de la technologie, les enseignants ont beaucoup d’expérience, autant en clinique, en gestion. J’avais fait mes recherches puis j’avais vu aussi les enseignants qui enseignaient [au Cégep de Rosemont] et ça m’interpellait.

Le programme Audioprothèse

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en Audioprothèse?

Parce que je mise beaucoup sur l’audition. Je trouve que c’est vraiment un des sens les plus prévalents, le plus important qu’on a. Redonner ou conserver l’audition de gens qui sont malentendants, c’est gratifiant, puis c’est beau de les voir s’épanouir à travers ce changement-là.

Comment décrirais-tu les cours, l’ambiance dans tes cours et les enseignants?

Ce qui est beau dans notre programme, c’est qu’on touche un peu à tout. Au début, on fait la théorie: on suit des cours de psychologie de la surdité, on apprend les pathologies qui existent par rapport aux malformations des oreilles, etc. Puis, on fait la pratique et des réparations de prothèses. On touche vraiment à tout. Avec l’ordinateur, on voit tout ce qui concerne les changements électroacoustiques. On nous enseigne les aspects physique et acoustique sur les prothèses.

L’ambiance dans le programme, c’est parfait. Moi, je me sens plus comme si on est une famille. On vient tout juste de se faire des chandails de cohorte. On se fait des soupers, on se voit à l’extérieur. L’entraide est très forte entre nous. C’est quand même quelque chose que j’aime beaucoup, que j’affectionne beaucoup dans le programme.

Les enseignants au Cégep de Rosemont, ce que j’aime, c’est que non seulement ce sont des pédagogues, mais ce sont des audioprothésistes, donc ce sont des professionnels. Il y en a entre autres qui ont des bureaux et qui peuvent nous enseigner les aspects qui touchent la gestion d’un bureau, puis ils nous partagent des expériences, des exemples concrets qu’on va retrouver dans notre profession. C’est ce que j’aime. Ils ont vraiment beaucoup d’expérience dans le domaine puis en enseignement, donc c’est un bon compromis entre les deux.

Décris-moi les activités d’apprentissage qui sont proposées dans ton programme?

On a beaucoup de laboratoires, donc on a beaucoup de cours théoriques qui sont divisés. Disons qu’un cours dure six heures par semaine, deux heures vont être dédiées au laboratoire pour mettre en pratique tout de suite ce qu’on vient de voir dans le cours, ce qui est vraiment agréable. On est capable d’avoir une vision plus concrète de la chose. C’est vraiment agréable pour ça.

Qu’aimes-tu le plus de ton programme?

Tout. Honnêtement, j’aime que ça ne soit pas redondant. J’aime le fait qu’on touche à tout, puis on le sait que c’est ça qui va faire en sorte qu’on va être de bons audioprothésistes. On est capable de faire les réparations sur place versus les envoyer ailleurs. Donc on touche vraiment à tout. C’est super dynamique, c’est super motivant. Il faut être passionné, définitivement, mais c’est vraiment agréable.

Quels enseignants ont marqué ton passage à Rosemont ?

Linda Cloutier est selon moi le summum de ce qu’un audioprothésiste devrait être. Autant elle est vraiment compétente en enseignement, autant elle s’y connait en tout, de tous bords. Si on a une question, c’est Linda qu’on va voir. Elle a vraiment l’air d’aimer enseigner, elle est passionnée puis ça se ressent. Moi je l’idolâtre beaucoup.

Qu’est-ce qui est proposé en Audioprothèse pour soutenir la réussite des étudiants?

On a des ateliers chaque semaine qui sont à l’extérieur des heures de cours et de laboratoires. Avec certains techniciens ou enseignants, on y reprend ce qu’on a vu dans la semaine et ils nous font faire un autre atelier pratique. Donc, on remet en pratique exactement ce qu’on a fait dans les laboratoires, mais d’une différente façon. C’est un plus de revoir la matière et tout. C’est une bonne façon, je trouve, pédagogique, de nous encourager à venir pratiquer.

Comment arrives-tu à concilier le travail, les études et la famille?

Je ne mentirai pas, c’est quand même un programme qui demande beaucoup d’études, beaucoup de temps. Cette session-ci, on a vingt heures d’école en présentiel plus les études. Moi, je suis capable de travailler, mais c’est sûr qu’il faut être vraiment structuré et vraiment à son affaire pour pouvoir faire les deux, tout dépendant des heures qu’on travaille par semaine. Mais, c’est faisable de travailler 21 heures par semaine tout en étant à l’école.

«L’audioprothèse, c’est vraiment une profession qui touche à tout, donc c’est vraiment complet. J’encourage les jeunes à s’intéresser au programme, peut-être même à venir faire une journée de stage pour voir comment ça se passe à l’école. Il manque [d’audioprothésistes], il en manque beaucoup. Le taux de placement [en emploi] est vraiment favorisant.»

Le Collège

Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Cégep de Rosemont?

C’est très dynamique, c’est très accueillant. Nous on est une petite cohorte, donc on est encore plus proches en soi, mais c’est vraiment un collège que je trouve agréable. J’en ai fait plusieurs dans mon parcours scolaire, puis on se sent bien, pour de vrai, à Rosemont. C’est bien, on ne sent jamais qu’il y a trop de monde. C’est dynamique, c’est le fun, il y a toujours des activités. On se sent bien intégré.

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence des études collégiales, que lui dirais-tu?

Je dirais qu’il faut vraiment être structuré dans ce programme-là, puis de venir dans les ateliers et dans les temps libres pour pratiquer. C’est vraiment la pratique qui fait la force du programme. Plus on pratique, meilleur on va être. C’est vraiment de respecter ce que les enseignants nous disent, ce qu’ils nous conseillent de faire. Moi je trouve que leurs conseils ne sont pas en vain, je les applique et c’est ce que je conseillerais le mieux aux futurs audioprothésistes de ce monde.

Après le Collège

Où te vois-tu dans cinq ans?

Je me vois un peu partout. J’aimerais peut-être même aller dans le Grand Nord avec les communautés inuites. J’aimerais peut-être ouvrir ma propre clinique, mon propre bureau d’audioprothésiste. Je cherche aussi à travailler dans une clinique où je pourrais faire du mentorat, où il y aurait du mentorat offert. Je ne sais pas exactement où je vais être, autant si je vais être sur l’île de Montréal, dans les Laurentides ou dans le Grand Nord, mais il y a plein d’opportunités donc ça ne me fait pas peur.

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160.B0

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