Vous connaissez quelqu’un intéressé par le domaine de la santé, qui aime travailler en laboratoire et qui présente des aptitudes comme la minutie, la dextérité et la capacité à travailler sous pression et en équipe ? Parlez-lui du programme Technologie d’analyses biomédicales, un domaine actuellement en pénurie de main-d’œuvre à Montréal.
Que fait le technologiste médical ?
Le travail du technologiste médical comprend un volet avec le patient ainsi qu’un volet en laboratoire.
Auprès du patient, il peut réaliser divers types de prélèvements, principalement des prises de sang.
À partir d’une ordonnance d’un médecin, il réalise des prélèvements et procède à différentes analyses. Il transmettra les résultats de ses analyses au médecin traitant qui, lui, pourra ensuite poser son diagnostic s’il y a lieu. Parmi les analyses possibles : dosage du cholestérol, culture microbienne, analyse d’urine, examen microscopique du sang, identification du groupe sanguin, coloration, etc.
Cinq champs d’activités dans ce programme d’études
Le technologiste médical peut travailler dans cinq domaines d’activités : la biochimie, l’hématologie, la médecine transfusionnelle, la microbiologie et l’histopathologie
La biochimie
En biochimie, les élèves effectuent des analyses métaboliques. Au total, une centaine d’analyses différentes sont effectuées ! Parmi celles-ci : le taux de glucose et de cholestérol dans le sang, des hormones ou des médicaments, analyse microscopique des urines, analyse du pH et des gaz sanguins, tests de dépistage (hépatite, VIH, mononucléose, etc.).
L’hématologie
En hématologie, les élèves évaluent les composantes du sang telles que les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes afin d’identifier des maladies du sang comme la leucémie et l’anémie. L’hématologie est aussi une discipline importante pour les traitements de chimiothérapie.
La médecine transfusionnelle
En médecine transfusionnelle, les étudiants déterminent les groupes sanguins ABO Rh, font la recherche d’anticorps, en plus de procéder à la préparation de produits sanguins et à la résolution de problèmes transfusionnels. Ils peuvent notamment effectuer des tests de compatibilité entre un donneur et un receveur et dépister des maladies du sang.
La microbiologie
En microbiologie, les étudiants identifient des bactéries et différents microorganismes compris dans le sang, les selles, l’urine et autres types de spécimens. Leurs observations soutiennent les microbiologistes dans le traitement des maladies infectieuses.
L’histopathologie
Lorsqu’un tissu humain est prélevé par un médecin, il est acheminé en laboratoire d’histopathologie. L’échantillon sera préparé par le technologiste médical dans le but de mettre en évidence des structures anatomiques précises. Celui-ci sera examiné par le pathologiste afin qu’il puisse effectuer le diagnostic.
D’excellentes perspectives d’emploi
Actuellement, le nombre de diplômés dans les collèges ne suffit pas pour répondre à la demande. En 2018, 97 % des diplômés ont trouvé un emploi dans le domaine, après leurs études. Les autres ont décidé de poursuivre des études universitaires.
Dès la 2e année du programme au cégep, les étudiants peuvent même faire de l’externat et mettre en pratique leurs acquis en milieu de travail.