Changer de pays: s’accorder du temps pour s’adapter

Même si on s’y prépare des semaines à l’avance, changer de pays et de culture comporte son lot de surprises, d’insécurités, de joies, de peine, etc. La capacité d’adaptation étant différente d’une personne à l’autre, il peut être fort utile de comprendre le processus et comment notre corps réagit.

Le choc culturel et ses phases

Selon les auteurs Macionis et Gerber, le choc culturel se définit comme suit : « la désorientation ressentie par une personne confrontée à un mode de vie qui ne lui est pas familier. Il peut être éprouvé lors de la visite d’un pays étranger, face à l’immigration, lors d’un changement de milieu social ou simplement de mode de vie ». (John Macionis et Linda Gerber, « Chapter 3 – Culture », dans Sociology, Toronto, Pearson Canada inc., 2010 , p. 54)

Apprendre les composantes d’une nouvelle culture, trouver ses repères, développer un nouveau cercle social, s’adapter à la façon d’enseigner, et bien d’autres choses, représentent une grande quantité d’énergie à déployer, tant sur les plans physique, émotif, cognitif que psychologique. Il faut prendre le temps de bien absorber chacune des facettes de son intégration et de ne pas hésiter à demander de l’aide au besoin pour mieux y parvenir.

4 grandes étapes

 

  1. Lune de miel

Vous venez d’arriver, vous avez envie de tout voir, de tout connaitre, de vous faire de nouveaux amis et votre soif d’apprendre est intarissable. Votre niveau d’ouverture est à son apogée, votre emploi du temps regorge d’activités plus excitantes les unes que les autres et vous vous sentez portés par cette nouvelle expérience qui vous enrichit.

  1. Confrontation /crise

Voilà quelques semaines que vous êtes au Québec et que vous ressentez de plus en plus l’éloignement. Vous aviez l’impression d’être en vacances alors que la réalité vous frappe. Vous réalisez que vous êtes au pays pour un séjour à l’étranger et que vous devez désormais vous adapter et vous intégrer à cette culture qui peut vous paraitre bien différente de la vôtre. Pour certains, cette période sera de courte durée, mais pour d’autres, elle peut engendrer certains ressentis : frustration, désillusion, angoisse, mal du pays, ennui, etc. Sachez que peu importe la durée de cette phase, elle est tout à fait normale et saine. Elle conduira à la période d’ajustement qui s’en suit.

  1. Ajustement

Petit à petit, la nouveauté fait place au quotidien. Vous comprenez mieux de quoi se compose la société québécoise et êtes en mesure de mieux interagir avec les différents acteurs de cet environnement. Vous développez également davantage votre réseau social et vos capacités à vous repérer. Il est aussi plus facile de faire certains liens entre votre culture et la culture québécoise.

  1. Aisance biculturelle 

Cette phase requiert quelques années, car elle signifie vous atteignez un niveau d’aisance dans les deux cultures, celle d’origine et celle d’accueil. Vous vous sentez bien dans l’une ou l’autre et êtes en mesure de venir en aide à de nouveaux arrivants.

Au Collège, plusieurs étudiants internationaux ont vécu la même chose que vous. Allez leur parler ! Ils pourront vous rassurer et vous conseiller. Votre aide pédagogique, vos enseignants de même que les professionnels des services aux étudiants pourront aussi vous soutenir au besoin.

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