Le Collège vu par… Chelsea

Chelsea est étudiante en Audioprothèse. Le Collège de Rosemont l’a invitée à témoigner de son expérience collégiale.

 

Cheminement scolaire

Quels étaient tes intérêts professionnels avant de t’inscrire au cégep?

Avant d’entrer au cégep, en fait avant d’entrer à Rosemont, parce que j’ai fait plusieurs cégeps, je voulais être physiothérapeute. Mais pour moi, l’école, ça a toujours été super difficile, puis on sait que la physio, c’est quand même une discipline qui est assez contingentée et qui prend vraiment de bonnes notes. J’ai travaillé fort, j’ai essayé, mais ça n’a pas tout à fait fonctionné. Je suis donc entrée en Techniques de physiothérapie. Finalement, ce n’était pas ce que j’aimais le plus. Puis, j’ai travaillé dans une clinique où ma mère travaillait, pour aider au côté paperasse et tout. J’y ai découvert l’audioprothèse et c’est quelque chose que j’ai vraiment aimé.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier au Collège de Rosemont ?

Il n’y a pas beaucoup d’écoles qui permettent d’étudier en Audioprothèse :c’était soit La Pocatière, soit Rosemont. C’est certain que pour moi qui habite sur la Rive Nord et qui avais déjà mon copain et ma famille qui est proche sur la Rive Nord, Rosemont était un choix beaucoup plus facile. Je n’avais pas besoin de déplacer ma vie à La Pocatière. C’est pas mal pour ça que je suis venue à Rosemont.

Le programme Audioprothèse

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en Audioprothèse?

Dans la profession d’audioprothésiste, ce que je crois que je vais aimer, ce qui m’a attirée en fait, c’est que ça touche plusieurs choses, autant l’approche avec le patient, donc avec une clientèle et le public, le fait de jouer minutieusement avec les appareils auditifs, de pouvoir travailler avec de la technologie qui change chaque année, ça aussi, c’est quelque chose qui m’a attirée.

C’est un domaine qui est super varié. Moi, je ne peux pas faire la même chose tous les jours. Même si j’ai des rendez-vous avec un même patient, c’est certain que je ne ferai jamais la même chose. Il faut toujours essayer d’apprendre et travailler avec le patient, puis varier les journées, c’est ce qui m’a attirée.

Comment décrirais-tu les cours et les enseignants?

C’est sûr qu’on a des cours théoriques autant que des laboratoires pratiques. La théorie, bien sûr, c’est un cours où le prof nous enseigne toute la matière. Ensuite, pas mal tous les cours du programme ont des laboratoires. Ce qu’on apprend dans notre cours théorique, on vient donc l’appliquer dans les laboratoires, ce qui est beaucoup plus pratique. Cela ressemble beaucoup plus à ce qu’on va faire dans le métier.

Les enseignants sont vraiment gentils, ils sont toujours à l’écoute. Dès qu’on a une question, dès qu’on a quoi que ce soit, une petite inquiétude, ils sont toujours là pour nous répondre, pour nous supporter. Puis, c’est sûr qu’on est chanceux cette année puisqu’on a une petite cohorte, on est seulement 15. Donc, on a quand même une relation assez proche avec nos profs. Il y en a même un qui est venu diner avec nous l’autre fois, donc c’est super le fun.

Ce sont des gens qui ont travaillé dans le domaine assez longtemps, donc qui ont beaucoup d’expérience à nous apprendre et c’est quelque chose de vraiment le fun. Moi, ce que j’aime, c’est quand on est dans les cours théoriques et qu’ils divaguent un peu vers les expériences qu’ils ont vécues. Leurs expériences, leurs histoires sont plus proches de ce qu’on va faire. Donc, la proximité qu’on peut avoir avec eux, c’est ce que j’aime beaucoup envers les profs.

Qu’aimes-tu le plus de ton programme?

Ce que j’aime le plus dans le programme, ce sont bien sûr les laboratoires super pratiques qui touchent à tout, avec la technologie et tout ce qu’on a. On a toutes les installations et les équipements à l’école, donc on peut vraiment pratiquer, voir ce à quoi le domaine plus tard va pouvoir ressembler. On apprend à jouer avec les appareils auditifs, à faire des ajustements. Tout ce qu’on fait en laboratoire se rapproche beaucoup plus à ce que va ressembler notre travail futur. C’est sûr que je suis une personne qui aime beaucoup plus le côté pratique que théorique, donc c’est sûr que les laboratoires m’attirent beaucoup plus.

Quels enseignants ont marqué ton passage à Rosemont ?

C’est sûr qu’on n’a pas beaucoup de profs dans la technique, on en a que trois. Mais oui, c’est certain qu’il y en a toujours avec qui on est plus proche. Il y a Marc qu’on a seulement eu en première session. On était alors tout nouveau, tout stressé. En plus on était à distance, donc c’est sûr qu’on était un petit peu moins proche, je dirais. Mais cette session-ci, ça va super bien. Sinon, Linda et Marie-Christine aussi, je les ai vraiment appréciées. Je ne suis pas inquiète d’aller poser mes questions, quoi que ce soit. Donc je dirais, les trois, je les apprécie très bien.

Comment arrives-tu à concilier le travail et les études?

Je travaille déjà dans une clinique auditive, puis je suis professeure de danse, donc ça me tient pas mal occupée. C’est sûr que je fais mon possible. À la clinique, je travaille une demi-journée par semaine, pour être sûre que j’ai assez de temps pour étudier, tandis que les cours de danse ont lieu le soir et la fin de semaine, donc ils ne viennent pas trop jouer sur mon horaire autant à la clinique qu’à l’école. C’est sûr que ça me fait de grosses semaines, mais je prends congé quand j’en ai besoin pour étudier avant les examens et pour être sûre que tout va bien. C’est beaucoup de conciliation entre les horaires, le travail et l’école… mais ça fonctionne.

Le Collège

Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Collège de Rosemont?

C’est sûr que moi, mon expérience au Collège de Rosemont, c’est vraiment avec ma cohorte. On dine pratiquement toujours ensemble. Donc, c’est sûr que ça fait une ambiance vraiment le fun. J’aime bien venir à l’école pour ça, pour les cours et être avec [les autres étudiants de ma cohorte].

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence des études collégiales, que lui dirais-tu?

L’audioprothèse est un domaine qui n’est pas tellement connu. C’est un domaine qui est vraiment le fun : on va toucher à plusieurs choses dans une journée. C’est aussi un collège qui est le fun, il y a une belle ambiance dans la cohorte avec laquelle je suis en ce moment.

À quelqu’un qui entre au cégep, je dirais aussi de ne pas avoir peur de demander de l’aide. Il y a des gens qui sont là comme ressources, que ce soit les API, des anciens étudiants, des parents, des amis… C’est quand même important le cégep et c’est normal de se poser des questions aussi, mais de ne pas hésiter à poser des questions aux bonnes personnes.

Après le Collège

Où te vois-tu dans cinq ans?

Je me vois en tant qu’audioprothésiste, c’est certain. Peut-être avoir ma clinique, à voir ce que le futur me réserve. J’aimerais une petite famille, peut-être, pouvoir grandir dans le futur. Mais c’est sûr que je veux être audioprothésiste et avoir ma clinique.

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Audioprothèse

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