Le Collège vu par… Cassandra

Cassandra est étudiante en Sciences humaines, profil À la carte. Le Collège de Rosemont l’a invitée à témoigner de son expérience collégiale.

 

Cheminement scolaire

Quels étaient tes intérêts professionnels avant de t’inscrire au cégep?

Avant la Covid, j’étais dans un programme de danse professionnelle et, malheureusement, pendant la Covid, j’ai eu des difficultés de santé mentale. Donc, j’ai lâché un petit peu la danse pour me tourner vers mon plan B qui était dirigé vers un métier en histoire. En regardant les cours d’histoire, mais aussi les autres cours qui étaient proposés dans le programme, j’ai découvert que la sociologie regroupait vraiment tous mes intérêts, soit l’histoire, évaluer les interactions sociales et l’impact de la culture sur les motivations sociales qui arrivent plus tard dans différentes sociétés. Pour le futur, je pense que j’irai plutôt dans quelque chose qui touche la sociologie, l’archéologie, l’anthropologie et l’histoire…

Pourquoi as-tu choisi de venir étudier au Collège de Rosemont?

Ma mère est déjà professeure [à Rosemont]. J’ai donc connu Rosemont alors que j’étais au secondaire. C’était plus familier pour moi de choisir ce cégep plutôt qu’un autre. Je pensais que le changement de passer du secondaire à une grosse école comme le cégep serait moins difficile à accomplir pour moi. Étant donné que ma mère travaillait déjà au Collège, je connaissais déjà un peu plus les petits coins et les chemins. C’était rassurant pour moi.

Le programme était aussi plus intéressant. Maintenant que je suis à Rosemont, je me rends compte que c’est un cégep que j’apprécie. Il y a beaucoup de diversité culturelle, c’est beaucoup plus ouvert. On a un aussi peu plus d’intimité.

Le programme Sciences humaines, profil À la carte

Pourquoi as-tu choisi ce programme?

J’ai choisi le profil À la carte parce que, même si j’avais une bonne idée de ce je voulais faire, je ne voulais pas me refermer trop [de portes]. Je voulais garder mes idées ouvertes. En tant que personne un peu indécise, je préférais ne pas faire un programme qui se concentrait uniquement que sur une chose. Par exemple, en histoire, j’aurais pu prendre un programme d’histoire. J’ai choisi le profil À la carte parce qu’il me permettait de toucher à d’autres trucs. J’étais encore intéressée par plusieurs choses comme les cours de psychologie, d’économie, de sport et de sociologie, évidemment. Donc c’est pour ça que j’ai choisi [le profil À la carte].

Qu’est-ce qui t’attire dans la sociologie?

Ce qui m’attire dans la sociologie, ce sont les interactions. J’aime beaucoup les langues; j’aime voyager et interagir avec d’autres personnes pour voir leur point de vue. J’ai l’impression qu’en ce moment dans la société, c’est quelque chose qui passe par-dessus la tête de tout le monde. On essaie juste de défendre notre point, sans nécessairement voir l’opinion ou le point de l’autre. Moi, c’est quelque chose qui m’intéresse depuis le début.

À l’université, en sociologie, je vais pouvoir en apprendre plus  sur les autres cultures. De savoir qu’il y a un métier qui me permettra de faire des recherches sur les interactions ou les rapports socioculturels, et où je vais pouvoir comprendre les causes et les conséquences qu’il y a eu à travers l’histoire, c’était vraiment quelque chose qui me motive.

Qu’as-tu le plus aimé de ton programme?

La matière que l’on voit est vraiment intéressante. Je trouve que ça permet tellement de voir autre chose que ce que l’on est habitué. Je trouve que les cours qu’on avait au primaire et au secondaire se répétaient beaucoup. À un moment donné, je ne comprenais pas quel était le lien qu’il fallait faire avec quelque chose que l’on avait vu en histoire de secondaire 2 et que l’on revoyait en secondaire 5. Maintenant, au cégep, chaque cours a son but précis et la matière qu’il veut vraiment aborder. C’est plus facile à suivre et c’est plus intéressant aussi.  Dans le profil À la carte, on peut choisir quel genre de cours on veut suivre. Par exemple, il existe plusieurs cours d’économie par session. On peut toujours choisir un cours précis à un certain domaine, ce qui est vraiment intéressant, car la matière change chaque fois. Donc, c’est ce qui m’intéresse vraiment le plus.

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence des études collégiales, que lui dirais-tu?

Une première chose que je dirais avant de donner un conseil, c’est : «Estime-toi chanceux ou chanceuse, parce que tu commences le cégep en présentiel et pas en ligne, ce qui est beaucoup moins difficile psychologiquement.»

Je conseillerais à une personne qui commence des études au collégiales de s’organiser. Au cégep, il faut retenir la matière, mais il faut aussi être capable de s’organiser parce que notre horaire est complètement différent du secondaire. Il faut être capable de comprendre comment se déroule un cours et se souvenir de ce qui se passera dans le prochain cours. J’ai l’impression que l’organisation est ce qu’il y a de plus important dans tout l’apprentissage du cégep.

Le Collège

Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Collège de Rosemont?

Le Cégep de Rosemont, c’est comme un grand carrefour avec des classes. C’est chaleureux. Quand on y entre, on n’a pas l’impression d’être sous un spot light, d’être jugé ou d’être pointé du doigt. On entre et on peut être avec n’importe qui, ça ne dérange pas. Je parlais de diversité culturelle tantôt, c’est vraiment ça : j’ai des amies de différentes cultures et je me sens aussi proche avec elles que si j’étais avec d’autres personnes de la même culture que moi. Donc, pour moi, c’est un échange très facile à faire et c’est pour ça que je dis que c’est chaleureux.

Que retiens-tu de ton passage au Collège de Rosemont?

Ce que je vais vraiment retenir de mon passage à Rosemont, c’est que l’on peut socialiser. Même après la Covid, les gens ont tous besoin d’ouverture et ils ont tous besoin de contacts humains. La seule chose qui est vraiment importante, c’est de faire le premier pas pour aller voir un professeur ou une personne qui est dans tes cours. Il faut juste leur parler, sourire et faire des liens. 

Veux-tu ajouter quelque chose?

J’aimerais ajouter un petit truc par rapport à l’aide disponible au cégep, que ce soit en français ou en philosophie… Il y a tellement de sources d’aide que, souvent, les gens qui arrivent au cégep ont l’impression [qu’ils sont laissés à eux-mêmes] et ont de la difficulté [à demander de l’aide]. J’ai l’impression que c’est vraiment quelque chose qui est un atout dans mon cégep. Même si personnellement, à part pour le Service d’adaptation scolaire, je n’ai jamais utilisé les autres [services d’aide], je connais des personnes qui ont pu en utiliser et qui voient des différences dans leurs résultats. Je n’ai pas l’impression que c’est un défaut de demander de l’aide, mais plus un atout.

Pourrais-tu m’en dire plus sur ce que t’apporte le Service d’adaptation scolaire (SAS)?

Je suis dyslexique et dysorthographique et dyscalculie. [Le SAS] est rassurant. Au secondaire, on avait un peu l’équivalent du SAS, mais [on y allait] plus quand on avait une évaluation. On avait du temps supplémentaire, mais il fallait aller quelque part et, souvent, c’était nous qui devions prendre l’examen et aller chercher nos professeurs. Alors qu’ici, au SAS, c’est vraiment simple : l’examen est envoyé, on a l’accord du professeur. Tout est là. Tu entres, tu te présentes à l’heure, tu reçois ton examen, tu fais ton examen et tu ressors. C’est aussi beaucoup plus petit et facile.

Les autres examens que j’ai faits avant d’arriver au cégep se déroulaient dans un local où tout le monde était dans le même environnement : il y avait des tables et tout le monde s’assoyait à la table. Au SAS, on a accès à des petits cubicules. Ainsi, tu te sens quand même plus tranquille puis c’est plus facile parce que souvent, quand tu es dyslexique ou quand tu as n’importe quel autre trouble d’apprentissage, tu peux facilement être distrait et stressé par le temps. Le fait que l’on soit dans des petits cubicules nous donne droit à des écouteurs ou des cache-oreilles pour empêcher les bruits. Ça aide vraiment, puis ça te permet d’avoir une meilleure concentration.

Personnellement, si je devais faire mes examens à l’écrit, dans la classe, avec le même temps que tout le monde, je ne pense pas que j’aurais les mêmes notes que celles que j’ai en ce moment. Je pense que le SAS est vraiment très bien construit pour aider. C’est sûr que là je parle de mon point de vue. Il y a peut-être des affaires à améliorer, mais je trouve que c’est quand même assez bien construit.

Après le Collège

Où te vois-tu dans cinq ans?

Encore à l’université. J’aime beaucoup étudier et apprendre. J’aurai peut-être fini mon BAC ou commencé une maitrise. J’espère éventuellement obtenir un emploi dans un autre pays.

 

 

 

 

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