Dossier Urgence climatique : enjeux (partie 1)

Notre rapport à l’environnement nous est rappelé au quotidien. Nous ouvrons notre portable, notre cellulaire, les journaux et nous voilà devant un fait qui semble inéluctable : la planète va très mal. Certains somment nos dirigeants d’agir pour rétablir la santé de la planète. Greta Thunberg nous conjure d’écouter la science et ce que dit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Même les végans nous pressent de ne plus manger de viande! Selon eux, cette action réduirait notre impact sur le climat. D’autres, tel Dominic Champagne et les 281 000 signataires du Pacte pour la transition, ou encore le Devoir environnemental collectif (DEC), nous invitent à marcher dans les rues le 27 septembre pour signifier notre engagement envers la cause écologique et éveiller nos élus à cette urgence.

Article de Radio-Canada à ce sujet

Article de TVA nouvelles à ce sujet

Qu’en est-il de tous ces appels à la mobilisation ? Lorsque nous disons que la planète va mal, qu’entendons-nous par mal ? Comment pourrait-elle aller mieux ?

Si, à première vue, la question de l’urgence climatique semble aller de soi, elle suscite néanmoins de nombreux débats qui laissent perplexe tout lecteur attentif. Où se trouve la vérité ? Est-elle, comme le disait un philosophe grec, au fond du puits ?

Pour en prendre la mesure, pensons à tous ceux et celles qui défendent que la science démontre sans doute possible que l’état de la planète se dégrade chaque jour. Des émissions sont en cause, des polluants, des pesticides, des herbicides, le méthane, le plastique et, surtout, le gaz carbonique (CO2). Les océans se réchauffent et leurs niveaux sont en hausse, les grands glaciers fondent, les températures dans l’Arctique et au Groenland ont atteint un sommet cet été, certaines espèces disparaissent, des forêts sont détruites, l’Amazonie brûle et l’Europe sort d’une terrible canicule.

Article de Radio-Canada sur le rapport United in Science

Ceux qui clament ce discours présentent ces faits qu’ils appellent des preuves scientifiques. Est-ce vraiment le cas ?

À ceux et celles qui prennent la posture de l’urgence au nom de la science, quelques experts et savants dissidents (les climatosceptiques) répondent que l’accroissement de la température moyenne du globe n’est pas corrélé dans le temps avec la hausse des concentrations en CO2 atmosphérique (un gaz, rappellent-ils, qui est essentiel à la vie végétale sur Terre). Les modèles informatiques de simulation de l’évolution du climat du GIEC sont inexacts et imparfaits : encore trop imprécis dans leur capacité prédictive, même à court terme. Ils prétendent aussi que les données sont incomplètes ou que celles qui sont précises et fiables sont encore trop peu nombreuses, et que la « réalité planétaire » est beaucoup plus complexe alors que les sciences du climat sont encore trop jeunes pour fournir des preuves certaines et définitives pour clore le débat. Pour eux, on mobilise à outrance la peur. Les enjeux sur le climat seraient en quelque sorte instrumentalisés par des « militants du climat » sans que la raison scientifique puisse vraiment les fonder en toute certitude.

Article concernant un courrier adressé au Secrétaire général des Nations Unies

Article présentant une pétition en Italie sur le réchauffement climatique

Qui a raison ?

Consultez le blogue, dans la catégorie Développement durable, pour lire d’autres articles sur le sujet !

Vous aimerez aussi

S'abonner à l'infolettre

Consulter nos lignes directrices sur la confidentialité des informations de nos utilisateurs et utilisatrices recueillies sur le Web et notre nétiquette

Participe à nos

Portes ouvertes

Samedi 3 février de 13h à 16h

Fais ta demande d'admission au 1er tour!